Réseau et construction routière : Un impact certain pour l’environnement
Parce qu’Asphalte Evolution est une entreprise résolument tournée vers l’avenir et l’évolution positive d’une construction routière responsable et intégrée dans son environnement, nous avons conscience des enjeux que représentent la préservation des ressources et la préservation de l’écosystème.
Avec 1 079 072Km de réseau routier, soit 1,2% du territoire , le combat pour une construction routière responsable et environnementale représente un enjeu de taille.
La responsabilité de la construction routière vis-à-vis de l’environnement
Construction routière et environnement
Si la construction comme l’entretien du réseau routier absorbe pas moins de 50% de production française de granulats en un an, un tiers des déchets routiers sont placés en décharge.
La consommation très importante de ressources naturelles
Sans évoquer le trafic routier, qui en soit représente un taux important des émissions nationales de CO2, la construction routière en elle-même détient un impact fort sur les milieux naturels, notamment par la consommation de ressources et le rejet d’émissions dans l’air. Plusieurs études ont permis de comprendre et de se rendre compte des divers facteurs de pression exercés sur l’environnement allant de la construction à la réfection des routes.
Tout d’abord, citons l’emploi des matériaux employés. En effet, la construction routière ainsi que son entretien nécessitent granulats, bitume (dérivé su pétrole donc), remblais appliqués pour les sous-couches, ciment employé comme liant pour la couche de roulement. Ainsi, la construction routière détient des besoins importants en produits minéraux mais également vis-à-vis des autres produits transformés en découlant comme l’enrobé. Selon l’Union Nationale des Producteurs de Granulats, 200Mt de granulats qui proviennent de l’extraction réglementée de gisements locaux sont utilisés pour la construction routière sur un total de 400Mt produits en France.
887 000 tonnes de ciment sont quant à eux utilisés comme liant hydraulique pour les couches de roulement. On estime que la consommation énergétique pour produire et acheminer cette matière représenterait entre 780 et 1 100 GWH.
Les déchets routiers
Moins évoqués que le poids de la fabrication ou l’acheminement des matériaux, la construction englobant le terrassement et l’entretien des routes produisent environ 295 Mt de déchets annuels. Il s’agit là principalement de déchets inertes : pierre, mélanges bitumeux, béton. On dénombre 293 Mt de déchets minéraux. Une quantité importante correspondant notamment à la démolition d’enrobés qui sont altérés. Au final, environ 100 Mt de ces déchets sont placés en décharge.
Le transport, vecteur de polluants atmosphériques
Les rejets de CO2 émanant de la filière de production en enrobé représentent à eux seuls 0,45% des émissions nationales. En prenant en compte dans l’addition l’entretien des routes ainsi que les transport et l’acheminement des matières, ce taux grimpe jusqu’à 0,9%.
Mais ce n’est pas tout, le SO2, les émissions de dioxyde de soufre émanant de la production en enrobé représente annuellement 2,9% de celles de France.
Vers des mesures de préservation environnementale
Chez Asphaltes Evolution, nous sommes engagés pour la construction d’un réseau routier durable, sûr et respectueux de l’environnement.
Ainsi, Asphalte déploie tous les efforts nécessaires pour atteindre ses objectifs :
- Réduire la consommation d’énergie : En assurant la mise en marche des véhicules uniquement lorsque c’est nécessaire ainsi qu’en privilégiant les circuits courts et les ressources locales.
- Optimiser l’utilisation des ressources naturelles : La préservation de l’environnement passe tout d’abord par l’économie des ressources et des matériaux utilisés. Lors du terrassement ou l’entretien des routes, deux tiers des déchets peuvent être recyclés en remblais ou carrières.
- Limiter la pollution et diminuer les impacts sur l’effet de serre. A la fois dans l’air, l’eau, le sol ou sonore grâce à un acheminement contrôlé et maîtrisé des matériaux. Privilégier également les structures bitumeuses ou bétonneuses qui engendre le moins d’émission. Utiliser des centrales de fabrication d’enrobé à basse teneur en soufre.
- Et bien sûr, toujours garantir un niveau de confort et sécurité maximum à tous les usagers de la route.